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Structure, équilibre de vie… Voici le «job idéal» selon les Français



Selon une étude du cabinet PageGroup publiée dans le Figaro, il semblerait que le job idéal se trouve dans les PME-TPE qui portent en avant les valeurs de respect, de flexibilité et de chaleur humaine. Je suis convaincu que c’est vrai. J’ajouterais que si, en plus, l’entreprise permet de Travailler en Temps Partagé et autorise le télétravail une partie du temps, alors on frise le job parfait. (Etant entendu qu’il y a adéquation du poste, des compétences et du salaire, cela va de soi…) Qu’en pensez-vous? Florence KOSSOFF, Florence ARTIS, Isabelle BRABANT, Marie-Cecile MOINS, Rachid CHEKROUD, Keira Bunel, Nathalie CHOVE LEGRE; Elena Escudero; Maryse Dubien, CDME Association pour la promotion du travail en temps partagé des cadres en Ile-de-France, FNATTP Fédération Nationale des Associations du Travail en Temps Partagé, Albert Hannon, Murielle Bouvrot, Frédéric BAS, Nassim Daoudi, Claude Laurent, Valery Lalaus, Mellon Anne-Marie, France Nathan, Anne-Laure Enjolras, Anne Lambert, @Laurant Weill, Gilles Poirieux, Eklore, Nathan POISOT, Philippe Sallanche, Laurence Soudry-Dubarry, @Cécile Certenais, Cédric Hénon, Quentin de Tarlé, David BIBARD, Le Portail du temps partagé

Le job idéal est peut-être tout aussi mythique que l’âme sœur, mais il continue de susciter la curiosité des actifs et l’intérêt des recruteurs. À l’aune de 2019, la société PageGroup (qui détient notamment le cabinet de recrutement Michael Page) vient de mener une enquête auprès d’un échantillon représentatif de 1148 personnes entre 18 et 65 ans, pour tenter de définir les contours du «job idéal» selon les Français. Un moyen de mieux cerner les attentes des actifs en matière d’emploi, même s’il est évident qu’il existe autant de jobs idéaux, notion hautement subjective et personnelle, que d’individus.

«En dix ans, nous sommes passés d’entretiens durant lesquels les candidats répondaient aux questions du recruteur, à des entretiens au cours desquels les recruteurs doivent répondre à de nombreuses questions de la part des candidats, notamment sur l’ADN de l’entreprise» explique en prélude Isabelle Bastide, présidente de PageGroup et auteur de l’ouvrage Le recrutement réinventé paru en octobre dernier. En un mot, les exigences des candidats ont accru et portent sur un ensemble bien plus large que la description du poste et le montant du salaire. D’où l’émergence du concept de «job idéal», dont voici les contours:

Les entreprises «à taille humaine» toujours préférées

Sans surprise, le job idéal se trouve au sein d’une entreprise «à taille humaine». Comprendre les TPE, PME et «start-up», soit les entreprises de moins de 250 salariés. Ils sont 43% de Français à leur donner leur préférence, contre 15% pour les groupes de plus de 5000 salariés, notamment du fait de «l’autonomie et polyvalence» qu’ils y trouvent, mais aussi de la fameuse «taille humaine», la «qualité de vie» ou encore la «souplesse et la réactivité» de ces structures. À l’inverse, les grands groupes sont préférés pour leur «formation», les «rémunérations et avantages», mais aussi pour leur «qualité de vie» et les «possibilités d’évolution».

Le Job idéal comporte aussi une dimension managériale et humaine, critères décisifs dans la recherche pour 95 % des candidats, qui désirent un management empreint des valeurs de «respect», «d’écoute» et de «leadership». Rien de surprenant donc, si ce n’est que le respect arrive en première position (72,5%) loin devant le leadership (41%). Les mêmes sondés définissent pourtant le manager idéal – du job idéal, comme d’abord «motivant» et «inspirant», deux qualités qui renvoient davantage au leadership qu’au respect.

Le job idéal ne doit pas empiéter sur la vie privée

«La question du sens du travail est toujours plus prégnante» insiste aussi le groupe de recrutement, qui hisse la «quête de sens» en tête des priorités des candidats. Le job idéal doit donc comporter une dimension sociale et écologique indirecte. 75% des répondants disent vouloir «travailler dans une entreprise socialement responsable». Mais le job idéal, tout idéal qu’il est, ne doit pas empiéter outre mesure sur la vie privée des actifs, puisque l’équilibre est un critère pour 81% des répondants, qui souhaitent ainsi des «horaires de travail flexibles», un «temps de transport réduit» et une «possibilité de télétravailler». Enfin deux autres critères portant sur les attentes des Français sont primordiaux pour atteindre le job idéal, à savoir la «reconnaissance du travail accompli» (91%) et les «bonnes relations» avec les collègues (95%).

Nulle mention en revanche, dans l’étude de PageGroup, du montant du salaire idéal du job idéal. «Aujourd’hui la rémunération reste un critère important mais plus forcément le critère principal dans la sélection d’un nouveau poste» jusitifient les auteurs de l’étude, tout en rappelant que le montant du salaire varie fortement en fonction de l’âge, ce qui en fait une donnée difficilement quantifiable. Des chercheurs de l’Université de Princeton étaient néanmoins parevenus à démontrer qu’un revenu plus élevé augmentait le niveau de bonheur, mais seulement jusqu’à un salaire d’environ 75.000 dollars (soit un peu moins de 70.000 euros) par an, après quoi le niveau de bonheur, une fois ce palier atteint, était bien moins influencé par le revenu.

http://www.lefigaro.fr/decideurs/emploi/2019/01/14/33009-20190114ARTFIG00178-structure-equilibre-de-vie-voici-le-job-ideal-selon-les-francais.php



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